parue aujourdhui journal de matane
’AREQ (l’Association des retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec) secteur de Matane demande au gouvernement du Québec de prendre tous les moyens pour éviter la destruction du registre des armes à feu, tel qu’annoncé par le gouvernement Harper, afin que les provinces qui désirent garder ce registre puissent le faire à partir de données existantes.
Une résolution en ce sens a été adoptée par les élus de l’AREQ provenant de toutes les régions du Québec, réunis en Conseil national à Québec. La résolution a été introduite sous forme d’amendement au plan d’action national de l’AREQ.
Entêtement du gouvernement Harper
Le projet de loi C-19 du gouvernement fédéral vise à abolir le registre des armes à feu, particulièrement en ce qui a trait aux armes d’épaule. Il est présentement à l’étude devant le Comité permanent de la sécurité publique et nationale.
De nombreux groupes sociaux et corps policiers, le Barreau, les directions de la santé publique, de même que tous les partis représentés à l’Assemblée nationale, se sont opposés à l’abolition de ce registre. Devant l’entêtement du gouvernement Harper à poursuivre dans cette voie, l’AREQ souhaite que le gouvernement du Québec obtienne le transfert des données.
Le registre des armes à feu a été obtenu de longue et de haute lutte, après l’épouvantable tragédie de Polytechnique survenue en 1989. Il est utile et nécessaire. Le détruire et, au surplus, détruire les données qu’il contient, est un non-sens. Les provinces qui le souhaitent doivent avoir accès aux données. En ce sens, nous appuyons la demande du gouvernement du Québec, qui fait largement consensus sur cette question.