La semaine avant la chasse, mon père m'a téléphoné et me disait que pommes et carottes s'envolaient à un rythme d'enfer. Nous étions alors très encourager et confiant de voir du gibier à nos appâts.
Donc arriver l'heure du départ la veille, soit le Vendredi, je partis pour Lac-Mégantic. Rendu à la roulotte de mes parents, même cérémonie qu'à tout les années, poignée de main et couple de petites bières avec mon père.
Samedi matin arriva enfin, je partis à pied et monta à on camps, je ne vis rien en montant. Puis approchant tranquillement du camps, j'ai vus passer un fly, bon il en avait au moins un aux pommes. Il faut que je vous disent que ce matin là, je n'avais pas le vent pour moi, ce qui veut dire lorsque cette situation arrive c'est qu'il va y avoir du mauvais temps.
Nous avons effectivement eu droit à Mégantic à toutes sortes de température, pluie, percée de soleil, neige et bons vents et ça tout le week-end.
Je suis sortis de mon camp à 10h00 pour redescendre à la roulotte. De son coté mon père a eu une femelle et son veau pendant presque une heure devant lui à ses appâts. Fait assez rare à mon spot, c'est que mes pommes et carottes n'ont presque pas disparues en ce 1er matin de chasse
Je suis remonter à mon camp 2h00 en vtt. Vers les 5h30 j'ai vus arriver aux travers des branches un chevreuil, puis un deuxième et un troisième. Une grosse femelle seule est enfin sortis pour ne passer aux coté des pommes et carottes sans trop s'arrêter. Puis vers 5h45 (nous n'avions pas encore reculer l'heure le 1er week-end), une petite femelle d'un an et demi est entrer aux appâts, mais très craintive et méfiante.
C'est la seule qui est sortis ce soir là, je suis donc repartis vers la roulotte ne me posant bien des questions. Avait-je fait quelques chose de pas correct, y avait-il encore des orignaux dans le coin etc...
Du coté de mon père, lui n'avait rien vu le 1er soir...bizzard
Dimanche matin, je n'avais pas remis de pommes et carottes et ils en restaient encore, que ce passe t-il simonac. Le soir je n'ai revu que ma petite femelle et encore quelques minutes plus tard que la veille.
Je suis donc repartis pour faire ma semaine de travail au Lac-Beauport, la tête pleine d'interrogations. De retour à la roulotte le Vendredi suivant, mon paternel me dit que mes appâts se sont mis a disparaître en malade comme à chaque année. Bon de retour à la normale, il m'avait mit le vendredi après-midi 2 poches pommes et 2 de carottes. À mon arriver au camp, tout était disparu.
Mais ce matin là, je n'ai quand même rien vus.
Avant de redescendre pour diner à la roulotte, j'ai remis 2 poches de chaque et pris une photo du tas par terre. Pour être en mesure de voir s'ils viendraient en mon absence.
À 2h00 p.m. je repartis avec mon truck cette fois en direction de am cache. Effectivement en regardant comme il faut le tas par terre et en comparant avec ma photo, j'ai constaté qu'ils sont bien venu après mon départ pour le diner.
De retour à l'intérieur du camp, j'observe les alentours pendant un certain temps. puis je décide de m'assoir et de lire ma revue de chasse. Il faut dire que lorsque je suis assis sur ma chaise, je suis plus bas que ma fenêtre qui donne aux pommes.
À un moment donné, je regarde l'heure, il est 4h21, je me lève pour jeter un coup d'oeil aux carottes, simonac il y a un chevreuil. À l'oeil nu, sur le coup, je ne vois pas de cornes. J'ai aussitôt penser qu c'était une femelle, mais je ne prend pas de chance, je ramasse mes jumelles et regarde bien pour être bien certain que s'est bien une femelle. Car son comportement ne ressemblait pas à celui d'une biche.
Simonac c'est un spike, il est carrément de face à moi, puis il tourne la tête, mais non c'est un 4 pointes. Depuis deux ans maintenant, j'avais décidé de ne pas tiré sur de jeunes mâles. Lorsque j'enseignais j'avais plusieurs congé a prendre, j'avais décidé d'y aller pour un gros buck.
Mais cette année, de retour sur les chantiers, avec la naissance de notre cie, le travail à l'extérieur continuellement, mon temps de chasse était extrêmement amputé.
J'ai donc décidé de fermé les livres comme on dit drette là. Toutefois j'ai quand même décidé d'attendre un petit peu avant de faire feu, histoire de voir son comportement. Je l'ai donc observer pendant une douzaine de minutes. Il était pas nerveux du tout, ne regardait même pas en d'autre direction, mangeait sans se soucier de rien. Même qu'en mangeant la salive lui coulait par terre.
Je pris donc ma .270 et le mit dans mon scope, il était toujours de face à moi. J'attendis qu'Il se tourne de coté, puis soudain c'est ce qu'il a fait, m'exposant son flanc gauche de plein fouet.
C'est à ce moment que j'ai lâché le coup, il s'est écrasé comme une poche de patates dans mes appâts. Je vis ses pattes remué comme si c'était les nerfs. Je me suis dis il va resté là, je barre ma carabine et la repose dans le coin, je me retourne vers lui. Je le vois se relever la tête, se lever et décamper.
Je n'en revenait pas et la 1ère chose qu'il m'est passé par la tête c'est PTIT MAUDIT
Je suis sortis de mon camp et je suis allé cherché mon père, ça lui donnait le temps de retomber.
LA SUITE PLUS TARD......