Patrick Campeau
Collet à cou
Les malfaiteurs installent une grosse corde tressée avec un nœud coulant ou un câble en acier avec un système autobloquant, qu’ils positionnent dans des sentiers fréquentés.
Ils se servent de petites broches pour tendre le câble, afin de créer une forme semi-arrondie, à quelques pieds du sol.
Lorsque le cerf ou l’orignal se passe le cou dans le nœud coulant, il tire, tire et tire encore… et s’étrangle.
Pour les spécimens avec de gros panaches, les braconniers font simplement de plus grandes ouvertures.
Collet à panache
Certains cordages sont positionnés dans les branchailles de façon à ce qu’ils s’entremêlent dans les bois des mâles, lors de leur passage.
Pris au piège ainsi, ils deviennent des proies faciles.
Collet à patte
Un des stratagèmes utilisés par les malfrats consiste à réduire la largeur des sentiers qu’empruntent les orignaux en y installant des obstacles naturels.
Ils les forcent à passer à un endroit très restreint, où ils positionnent une plaque de bois qui recouvre un trou d’un à deux pieds de profondeur.
Dès que le sabot de la bête y touche, un système de contre-balancier fait remonter un collet métallique équipé d’un loquet autobloquant, directement sur sa patte.
Le tout est attaché à un arbre avec un câble de gros calibre ou à une grosse bûche de quatre à cinq pieds de longueur que l’orignal s’épuisera à traîner.
Dès qu’il se sent pris au piège, le cervidé se débat au maximum. Dans plusieurs cas, ce type de câble lui infligera des lésions jusqu’à l’os.
Piège à patte
Ce système est heureusement de moins en moins utilisé.
Les braconniers prennent des couvercles de bidons de 45 gallons en métal, et en découpent la forme arrondie du rebord pour qu’ils deviennent parfaitement plats.
Puis, ils les aiguisent afin qu’ils deviennent aussi tranchants qu’une lame de couteau.
Au centre de ces morceaux métalliques arrondis, ils font des incisions en forme d’étoiles, de façon à ce que lorsque l’orignal marche dessus, il défonce cette portion. Le couvercle s’emprisonne alors à la cheville de la bête, qui perçoit une vive douleur créée par les pointes métalliques de l’étoile qui se sont logées dans sa chair.
Si par malheur il avance d’un pas, il bouge automatiquement le couvercle aiguisé qui vient lacérer son autre patte.
La bête est alors condamnée à demeurer sur place, en se vidant de son sang.
Pas croyable jusqu'où certain sont prêt à aller pour de la viande... :evil:
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Mike67