André-A. Bellemare
Durant les dernières années - sauf exceptions -, les hivers ont été tardifs et relativement cléments, tandis que les printemps ont été hâtifs et doux, suivis d'étés généralement chauds et d'automnes ensoleillés et plutôt secs : cela a été de nature à assurer la survie des cerfs, qui se sont bien reproduits. Tellement bien reproduits que certains citoyens - surtout pas les chasseurs!... - se plaignent de leur abondance et des dommages qu'ils causent aux plantes d'ornement et aux champs cultivés... Des citoyens, qui se disent incapables d'abattre de «pôves tites bêtes sans défense», aimeraient bien que les autorités responsables de la chasse chez nous multiplient les mesures pour éliminer le maximum de chevreuils!
Sauf dans quelques zones provinciales de chasse situées dans le sud-est du Québec - où les abondantes averses de neige survenant à la fin de l'hiver auraient pu nuire aux hardes de cerfs -, le cheptel de chevreuils est abondant et en santé, pour le plus grand bonheur des centaines de milliers de chasseurs, et de tous ceux qui en vivent.
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Mike67